DR PATRICK ERRARD

PRÉSIDENT DU LEEM
GENERAL MANAGER ASTELLAS PHARMA FRANCE

Curieux mot que celui de « coaching ». Il n’a pas vraiment d’équivalent dans la langue française, preuve en est, celles et ceux qui en ont fait leur métier ont gardé l’anglicisme sur leur carte de visite, comme un clin d’œil à la culture anglo-saxonne que nous jalousons parfois.

D’ailleurs, ils n’ont pas tort.

Si l’on traduisait « coaching », on utiliserait sans équivoque le terme « d’entrainement » c’est-à-dire  « pousser quelqu’un à faire quelque chose ou à aller vers un but ». Un but précis, celui de trouver en soi les ressources nécessaires à l’atteinte d’un ou plusieurs objectifs. Dès lors, on pouvait « coacher » un tennisman, un athlète de triathlon, un homme politique, un présentateur de télévision, et pourquoi pas un manager. D’ailleurs, en se souvenant que « manager » vient de « menaggiare » qui veut dire « tenir en main les rênes d’un cheval », on en arrive vit à la conclusion que tout coach est un sportif de haut niveau qui s’ignore, ou pas ! Dans cette catégorie qui ne figure pas encore au jeux olympiques, Isabelle Bancal connait son affaire. Elle emmène avec la force de celui ou celle qui désire, l’impétrant vers son objectif, un objectif de développement personnel qui se trouve toujours au-dessus de lui. Plaçant avec justesse la barre de l’obstacle à sauter, chaque cavalier peut alors lancer au galop sa monture et passer cette rivière virtuelle qui le fait rentrer dans la lumière.

Pour l’heure, gardons le mot coach. Il me va bien, dès lors qu’Isabelle continue à jouer sa partition avec talent, comme elle l’a toujours fait avec Astellas.

 
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