BIEN VIVRE LE CONFINEMENT

Nous ne sommes pas en CDI (Confinement à Durée Indéterminée) mais nous pouvons mettre à profit ce passage obligé pour mieux comprendre nos fonctionnements et engager des actions qui nous servirons bien après cette période particulière.

Comme nous l’avons vu, le cerveau reptilien n’aime pas être enfermé. Il faut donc lui apporter des éléments pour l’apaiser, le tranquilliser et lui envoyer le message que ce qui est mis en place garantie la préservation de l’individu, qui est sa mission première. Alors seulement, nous pourrons utiliser toutes les potentialités de nos cerveaux limbique (émotionnel) et cortical (intellectuel).

Pour comprendre cette situation où tout est de l’ordre de l’inconnu, intéressons-nous aux 5 phases psychologiques du confinement qui peuvent varier en intensité et durée selon les individus (en fonction des profils comportementaux en présence).

Phase 1 : phase de survie 

Comprendre

Certainement la plus compliquée car le choc de la nouvelle, l’ampleur de la situation et la modification radicale de nos habitudes génèrent une peur intense. 

C’est une phase d’adaptation brutale à un nouveau mode de vie dont on ignore les repères. On dort mal, on regarde en boucle les nouvelles sur les chaines info et les réseaux sociaux, on a peur de ne pas avoir assez à manger…. C’est un mécanisme purement « réactif », si ce n’est instinctif pour un individu du 21 éme siècle.

Entreprendre

Quitter les écrans ! S’obliger à écouter ou regarder les nouvelles 2 fois par jour max, ne pas ressasser avec ses proches les infos catastrophiques, relayer les fake news et les avis multiples.

Réfléchir à organiser cette quarantaine ( qui fait quoi ? ), déterminer les différentes activités (télétravail, leçons , atelier pâtisserie ou dessin avec les enfants, sport…) se  donner des horaires d’activité. Et se « mettre en condition » : si vous faites du sport, mettez votre tenue de sport, ne restez pas en pyjama !

Utilisez tous les moyens pour transformer ce temps « obligé » de façon qualitative.

Le regard de la comportementaliste

Cela va rassurer notre cerveau gauche : le cortical gauche car nous nous fixons des objectifs et le limbique gauche car nous organisons, planifions, agissons de façon concrète et productive. Le cerveau gauche va « refroidir » le cerveau droit en ébullition. 

Phase 2 : phase de sécurité 

Comprendre

Lorsque l’on comprend que cela risque de durer, le mécanisme d’adaptation se modifie. On s’habitue progressivement à ce mode de vie, on est moins souvent sur la défensive, on s’organise dans l’approvisionnement, on range nos placards et on commence à embrasser ce temps long. 

Entreprendre

Se retirer des boucles Whatsapp ou autres trop intempestives, mettre à profit ce temps pour explorer l’une des passions/activités que l’on n’a jamais le temps de pratiquer – par exemple la cuisine. 

On prend le temps d’appeler les amis perdus de vue, on prend plus souvent des nouvelles de ses proches ; certains mécanismes d’entraide se mette en place : c’est le terreau d’une nouvelle solidarité.  

Le regard de la comportementaliste

Cette phase va commencer à nourrir positivement notre cerveau émotionnel qui est celui du lien avec les autres mais aussi de l’action.

Phase 3 : phase d’appartenance 

Comprendre

C’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes, lorsque la nouvelle normalité s’installe. On apprend enfin à gérer son temps, à jongler entre travail et famille à la maison, à s’installer dans son rythme. Ce n’est pas la phase la plus facile mais cette nouvelle norme et cet équilibre de vie inédit s’installent, curieusement, plutôt bien.

Entreprendre

Ne plus évoquer le confinement comme une prison mais l’envisager comme du temps pour soi et ses proches, créer un calendrier familial pour bien séparer les temps de famille et les temps de travail, ne plus être dans l’entre-deux ou nulle part.

Le regard de la comportementaliste

Cette structuration du temps et des activités rassure notre cerveau gauche car il nous donne des objectifs, installe une organisation rassurante et nous donne l’impression de commencer à maitriser un peu la situation.

Phase 4 : phase de l’importance 

Comprendre

Après avoir traversé toutes les phases précédentes, vous avez vécu beaucoup de changements en très peu de temps. Il s’agit de les mettre à profit pour une transformation potentielle : soyez donc attentif à toutes les nouvelles idées qui pourraient naître, sur votre façon de travailler, de vivre et sur ce que vous avez vraiment envie de faire. 

Entreprendre

Maintenir le plus possible l’équilibre trouvé dans la phrase précédente. Vous avez sûrement développé des relations différentes avec votre famille ou vos collègues depuis que vous vivez cette crise ensemble.
Que voulez-vous en faire ? 

Le regard de la comportementaliste

Cette phase nourrit le cerveau droit : elle permet de retravailler le lien aux autres (limbique droit) et d’envisager un futur différent, de se projeter vers un autre demain grâce à notre imagination et notre créativité (cortical droit).

Phase 5 : phase d’auto actualisation 

Comprendre

Alors que la panique ambiante et le nombre de nouveaux cas commencent à baisser, la vie s’ajuste lentement à la nouvelle norme. Rester vigilant et reconnaissant d’avoir enfin émergé, même si usés par une pandémie potentiellement dévastatrice. Prendre du recul par rapport à sa transformation.

Entreprendre

Tirer parti du changement rapide pour accélérer des changements dans son style de vie, son travail, etc.

Regard du comportementaliste

Besoin de passer d’un monde cerveau gauche à un monde « cerveau total « ou la performance (cortical gauche) n’est plus opposée à l’empathie (limbique droit), ou l’organisation sociale (limbique gauche) est au service de la créativité et de l’innovation (cortical droit), ou l’Humain avec tous ses potentiels est à sa juste place. 

Sources :
Lessons from a coronavirus refugee Sina Farzaneh
Seasonly.fr

Même si le confinement est parfois « chaud » comme certains en témoignent, cours à la maison, atelier pâtisserie, record de vitesse de repassage, gym avec aspirateur et serpillère ou concours de déguisement constituent des moments forts de partage et un vécu commun qui sont des souvenirs constitutifs de l’individu.

ET APRES

  • Fort de notre vécu, des expériences partagées, développer notre résilience et travailler la reliance car nous sommes tous interconnectés.
  • Augmenter son taux vibratoire (travailler son niveau énergétique) pour rayonner, être en bonne santé physique et mentale, développer ses potentiels, sa créativité, sa performance, sa sérénité et surtout sa Joie de Vivre !